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CONTES DES GRAND' MÈRES, recueil de Xavier MARMIER (1808-1892), illustré ennoir par Alphonse MUCHA (1860-1939) – EO, Paris, Librairie Furne / Jouvet et Cie éditeurs,1892
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·Grand in-8jésus ou in-4 relié (env. 29 H x 21 L cm)
·(4 ff.) +[VII-XI] + 1-242 pp. + (2 ff.)
·Sans achevéd'imprimer.
·Typographiepar Le Magasin pittoresque; glyptographie par Sylvestre et Cie.
·Vendu pourun tiers
·Référence: BnF Gallica
·Cartonnaged'éditeur:
o Pleine percaline rouge jolimentillustrée(décor doré et argent) sur le plat supérieur.
o Dos lisse pareillement illustré etdécoré.
o Plat inférieur avec large décor ennoir
o Titre en doré sur le dos et le platsupérieur.
o Tranches toutes dorées
56 compositions en noird'Alfons MUCHA (1860-1939), tirées en glyptographie (impressionphotographique) par Sylvestre et Cie
·10 glytographies légendées hors-textes (env. 17,5 H x12,2 L cm), sous serpente contrecollée
·46 in-textes de taille variable
Exemplaire non justifiéni numéroté, sur papier ordinaire
·tirage total nonmentionné – le tirage de tête serait de 10 exemplaires tirés sur Japon.
Exemplaire correct, avecrousseurs et un peu gauchi – vendu en l'état–cf. photos
·Reliure / Couverture:encore bien solide mais ensemble un peu gauchi. Coins émoussés et tassés, dontun effiloché. Quelques taches / salissures et traces de stockage sur lapercaline – mériterait un nettoyage. Dos un peu terni. Coiffes un peu tassées,avec une microcoupure sur la percaline en queue.
·Intérieur et gravures:
Avecdes rousseurstout du long. Elles sont particulièrement présentessur les feuillets préliminaires (gardes, faux-titre, page de titre,frontispice, etc.) et sur les derniers feuillets (table des matières, publicitéet gardes). Sur le reste de l'ouvrage, elles se concentrent le plus souvent enbordures des cahiers, à savoir le long des fonds de cahier, en marge supérieureet, dans une moindre mesure, en gouttière. Elles touchent toutparticulièrement, et de façon importante, le verso et les marges deshors-textes (cf. photos). Elles touchent également les feuillets qui les précèdentet qui les suivent. Aucun hors-texte n'est épargné, même si certainssont moins touchés que d'autres. À noter que le verso du dernier hors-texte esttotalement roussi.
Letexte est plus ou moins indemne, si ce n'est pages 2-3.Quelques petites coupures (max. 10 mm de long) ou pliures en bas de certainsfeuillets, notamment p. 57-58, 59-60, 67-68, 71-72, etc.
La couture est globalementsolide. Deux cahiers toutefois sont assez lâches: pages 91-94 et p.107-110 (couture partiellement cassée au niveau de ce cahier).
Recueilde contes / nouvelles, réunis par Xavier Marmier (1808-1892)et illustrés par Alfons Mucha (1860-1939). En tout, 35 contes allemands,espagnols, scandinaves ou encore russes.
Ils'agit ici du tirage original de l'édition française, paru en 1892. À lamême époque, l'ouvrage fut également édité en tchèque sous le titreO Králích a ViláchparJos. R. Vilímek à Prague. Seule la pagination alors différait.
Lillustrationoriginale de Mucha fut en partie exposée à Parisen 1897 (cf. la revue LaPlume, n°124 à 172) et au Cercle de la Librairie de Paris en 1903, dans lecadre de lExposition de la Société des Miniaturistes et Enlumineurs de France.
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::::::: PLUS D'INFOSSUR LES ARTISTES
Pour plus d'informations sur Alfons ou Alphonse MUCHA(1860-1939) et son œuvre:
·Site de la fondation Mucha – en anglais outchèque
·Dossierpédagogique sur Mucha– © Musée du Luxembourg (ML) /Sénat (pdf)
·Biographie de Mucha- © Beaux-Arts
·MAILLET, Sandrine & BAUDE, Léna. Lesaffiches d'Alphonse Mucha: portraits de Sarah Bernhardt – in: BnF Gallica, 2 mars 2021
·MAILLET, Sandrine& BAUDE, Léna. Lesaffiches d'Alphonse Mucha: affiches commerciales – in: BnF Gallica, 7 avril 2021
· Mucha et Sarah Bernhardt – © Europ Explo
Grande figure de l'ArtNouveau, Alfons ou Alphonse MUCHA (1860-1939) est un artiste tchèque, par ailleurs franc-maçon, né dans le sud de laMoravie, à Ivančice qui, à l'époque, s'appelait Eibenschütz et faisait partiede l'empire austro-hongrois. Il s'illustra comme affichiste mais aussi commedécorateur, peintre, illustrateur et photographe. Il travaillait d'ailleurs àpartir de photos, en particulier de photos de ses modèles.
Avant de devenir l'un des plus grands affichistesde tous les temps, Mucha se chercha un peu. Il débuta, en effet, dans la vieactive comme greffier (1875), poste que lui avait trouvé son père, lui-mêmehuissier de justice.
Trois ans plus tard, il décide toutefois dechanger de voie pour épouser une carrière artistique: candidat malheureuxaux beaux-arts de Prague, il part s'installer à Vienne (1879), en Autriche, où ildevient l'élève d'Hans Makart (1840-1884). Il gagne alors sa vie comme portraitisteou comme décorateur de théâtre mais aussi comme décorateur d'intérieur pour deriches particuliers. C'est ainsi qu'il fait la rencontre de ses plus grands clientset mécènes: le comte Karl Khuen-Belasi et son frère Egon. Ce dernier financerases études pendant plusieurs années, notamment à l'Académie de Munich (1885), puisà Paris (1887), dans les académies libres qu'étaient l'académie Julian (1888)et l'académie Colarossi.
C'est d'ailleurs en France que la carrière deMucha décolla littéralement, notamment grâce la maison d'édition Armand Colinet à la célèbre tragédienne Sarah Bernhardt (1844-1923). Séduite par le styleoriginal de Mucha, à la fois sophistiqué, délicat et délié, la star desplanches parisiennes le révéla et lui confia à partir de 1894 (et de sa pièce Gismonda) la réalisation de ses costumes, de sesbijoux, de ses décors et affiches : Lorenzaccio (1896), La Dame aux camélias (1896, 1898), La Tosca (1897), LaSamaritaine (1897), Médée (1898), Hamlet (1899), etc.Leur collaboration dura ainsi six ans, période durant laquelle Mucha peaufinason style pictural, faisant de ses affiches tirées par la maison Champenois (boulevardSaint-Michel) de vrais tableaux: on y retrouve généralement une Sarah Bernhardtou tout autre sujet féminin en figure divine et sensuelle, magnifiée d'unemosaïque florale ou végétale, d'une longue chevelure ondoyante, de superbesdrapés aux motifs chamarrés et de couleurs pastel ou chatoyantes, rehaussées dedoré, d'argenté et de bronze, dans lequel se fond le message publicitaireécritdans une élégante typographie: Mucha murmure le message publicitaire plutôtqu'il ne le crie. Un raffinement total dont Paris deviendra fou, contrairementà New York que Mucha ne parviendra jamais à vraiment séduire malgré sesdifférentes tentatives (1906-1910, 1923).
Les talents publicitaires de Mucha ne selimitèrent pas au théâtre: papier à cigarettes (Job, 1896 et 1898), bicyclettes (Waverley, 1897; Perfecta, 1897), biscuits (Lefèvre Utile / LU, 1896-1905), chocolats (Amatller), nourriture pourbébé (Nestlé), liqueurs et alcools (La Trappistine, 1896; Bières de la Meuse, 1897; champagnes Moët & Chandon, 1899; Nectar Liqueur, 1902), etc. Entre 1896 et 1905, le faiseur d'imagespopulaires qu'était Mucha fit la promotion d'à peu près tout.
Outre cette immense œuvre publicitaire, ondoit à Mucha de nombreuses illustrations. Pour des revues tout d'abord: La Plume, Le Mois littéraire etpittoresque, Le Petit français illustré, L'Estampe moderne, Art et Décoration,L'Image (1896-1897) ou encore Cocorico (1898-1902), une revuefondée par son ami, le peintre Paul-Émile Boutigny (1853-1929). Mais aussi pourdes portfolios et livres illustrés qui sont aujourd'hui très recherchés. Parmices derniers, Documents décoratifs (1902), son fameux portfolio qui rassemble soixante-douze de seslithographies et qui est souvent considéré comme un véritable manifeste de l'Artnouveau. Citons aussi: La Samaritaine d'Edmond Rostand (1897), Rama de Paul Vérola (1898); Scènes etépisodes de l'histoire d'Allemagne (1898), Clio d'AnatoleFrance (1900), Ilsée, Prinzessin von Tripolis (1901), Figures Décoratives (1905), etc.
Au faîte de sa gloire, Mucha renoua avec sesorigines et s'installa à Prague (1910). Il se consacra alors à ce qu'ilconsidérait comme son œuvre majeure: L'Épopée slave (1910-1928), une fresque épique, d'inspirationsymboliste et nationaliste, racontant en vingt tableaux allégoriques l'histoireslave du IIIe au XXe siècle. Un projet monumental, sorte de testamentartistique et politique, auquel Mucha travailla près de dix-huit ans (1910-1928)et qu'il put mener à termes grâce au financement de Charles R. Crane (1858-1939),un richissime industriel américain, chargé par le président Wilson de soutenir lesrévolutions nationalistes en Europe de l'Est et tout particulièrement lacréation de la Tchécoslovaquie (octobre 1918).
En 1939, quand Hitler envahit la Tchécoslovaquieaprès l'annexion des Sudètes, Mucha, alors âgé de soixante-dix-huit ans, est l'unedes premières personnalités tchèques à se faire arrêter par la Gestapo, notammentparce qu'il est patriote et franc-maçon. Celle-ci finit par le libérer enraison de sa santé fragile: il souffre alors d'une pneumonie et décèdequelques temps après en juillet 1939, épuisé et découragé par la situationpolitique de son pays. Un mois et demi plus tard éclate la seconde guerremondiale.
Jugée décadente, son œuvre, et toutparticulièrement L'Épopée slave,est bannie par le pouvoir nazi. En 1948, les communistes lui réserveront lemême sort, y voyant l'œuvre d'un bourgeois décadent. Ce n'est qu'à partir de1963 que L'Épopée slave «sortdu placard» et commence à être réhabilitée, étant alors exposée auchâteau de Moravsky Krumlov dans le sud-est du pays.
Pour plus d'informations sur Xavier MARMIER (1808-1892)et son œuvre:
·Biographie deMarmier– © DanubeCulture, site d'informations liées au fleuve Danube
·Biographiede Marmier– © Frasne.net
·Notice sur Marmier – © CTHS
·Petitebiographie sur Marmier– © AcadémieFrançaise
·Fiche BnF
Originaire de Pontarlierdans le Doubs, Xavier Marmier (1808-1892) est un homme de lettres français, plus ou moins autodidacte, qui fut àla fois écrivain, traducteur, journaliste et critique littéraire à la Revue germanique dont il fut par ailleurs le rédacteur en chef.Il fut également professeur de littérature étrangère à l'université de Renneset administrateur général de la bibliothèque Sainte-Geneviève, après avoirdébuté sa carrière à la bibliothèque municipale de Besançon.
Il est l'auteur de nombreuses études sur la littératureétrangère, et tout particulièrement sur la littérature allemande dont il était unspécialiste: les Contes fantastiques d'Hoffman (1852), les Poésies de Schiller (1854), le Théâtre de Goethe(1848, 1853).
Ses autres livres sont principalement des études, desrécits ou des recueils de nouvelles, inspirés de ses escapades à travers lemonde. Parmi eux, on peut citer: Lettressur l'Islande (1837), Histoire de la Scandinavie (1838, 1854), Voyageen Islande et au Gröenland (1843), Lettres sur l'Amérique (1851), Voyagepittoresque en Allemagne (1860), Voyage en Suisse (1862), Enpays lointains (1876), Poésies d'un voyageur, 1834-1878 (1882), Rêverieset réflexions d'un voyageur (1887), Contes de grand' mères (1892), etc. Deux de ses livres, Les Fiancés du Spitzberg (1858) et Gazida (1860) lui valurent le prix de l'AcadémieFrançaise, où il fut élu en mai 1870. Grand amoureux des livres, il léguera unepartie de sa fortune aux bouquinistes parisiens des quais de Seine.